villevalo02
+HIM+
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Date d'inscription : 21/06/2005
 | | Sujet: +interview linde+ Mer 16 Nov à 18:23 | |
| INTERVIEW DE LINDE AVEC UN NOUVEL ALBUM "DARK LIGHT" SE LAMENTANT SUR L'AMOUR, L'OBSESSION, LA FOI ET LA PEUR, TG INTERROGE LES METALLEUX FINLANDAIS SUR LEUR RECETTE DE SEXE, DROGUES ET ROCK'N'ROLL...
C'est une expression synonyme du mouvement rock. Résonnant comme un piège à travers des décennies d'interviews, de critiques et de documentaires, 'sexe, drogues et rock'n'roll' résume parfaitement le talent musical et sexuel des actions comme Chuck Berry et Elvis Presley, à travers ce genre de débauche et le gavage de drogues soutenu par Motley Crue, The Rolling Stones et Guns N'Roses. Des groupes ont vécu et sont morts par cette idéologie, mais avec des fidèles du rock tel que Aerosmith remplaçant maintenant le thé vert et les épis de blé par du JD et les nouveaux rockeurs indie Block Party vantant les vertus des fruits frais au lieu de la cocaïne sur leur groupe, se pourrait-il que les "anciennes manières" ont atteint un pas décharné, tel une cigarette jonchant la route?
Un groupe perçu comme marchant sur ce chemin trés fréquenté sont HIM (His Infernal Majesty). Haut placé par des légions de fans convertis à la 'religion' du love metal, sur la surface, HIM paraissent jouir de la gloire de cet héritage hédoniste. Donc, qui de mieux pour demander si le sexe, drogues et rock'n'roll alimente encore les jours des groupes de rock métal modernes, que leur guitariste Linde Lindstrom?
Quand vous pensez à HIM, des 'heartagrams', des quantités abondantes de eyeliner et un sens débordant de splendeur sombre viennent immédiatement à l'esprit. Mais Linde, 29 ans, qui joue de la guitare depuis l'âge de 10 ans, est un peu différent avec ses impressionnantes dreadlocks blondes et art corporel (il a un tatouage de sa fille sur son bras et un semblant de regret "un truc-squelette qu'un certain type finlandais a fait quand j'étais bourré" sur son mollet).
Compromettant sa grande ossature pour passer par le porte de la pièce de fortune pour l'interview de TG, derrière la loge du groupe, Linde supprime le visage impressionant mais néanmoins vulnérable du Shepherds Bush Empire de Londres. Perché sur une chaise bancal parmi des détritus de boîtes de coca vide, débordant de cendres et des paquets de chips froissés, les alentours de l'interview de Linde sont beaucoup moins somptueux que les hôtels luxueux dans lesquels le leader de HIM, Ville Valo, est habitué à être interviewé. Mais cela ne semble pas avoir de mauvais effets en quoi que ce soit sur le guitariste au visage féérique.
Les jambes croisés et les yeux grand ouverts, Linde regarde TG avec un air d'anticipation et de trépidation. Non seulement à cause de la barrière linguistique et le sens imminent du "perdu dans la traduction", mais parce qu'il attrape le trac à propos du thème de notre interview. Courant le risque de paraître comme le supplément sexe de Cosmopolitan, TG prend le taureau par les cornes et plonge droit dedans jusqu'au fin fond...
SEXE
Tout en marchant vers le Shepherds Bush Empire où HIM joueront la seule date anglaise de leur tournée européenne d'avant-première de leur album, TG a dû se battre à travers une foule de filles et de garçons, quelques-uns d'entre eux étant là depuis cinq heures du matin, tout en espérant recevoir un regard du groupe droit dans la chair.
"Pour moi, tout ça est trés amusant, parce que ne nous imagine pas comme ça. Nous ne sommes pas beau du tout, alors je n'arrive pas à comprendre l'attirance!" riposte Linde avec un généreux sens de modestie.
L'ayant pourtant entrer dans le sujets des groupies, et il est même plus direct. "Eh bien, je n'arrive pas à imaginer tout ça. Elles ne me connaissent pas, elles ne connaissent aucun d'entre nous. Tout ça est une illusion", signale-t-il. "Parfois nous avons beaucoup de filles qui traînent autour de nous, mais ça va seulement de pair avec l'endroit. Je ne m'implique pas moi-même avec elle, mais si quelqu'un d'autre le fait alors ça ne tient qu'à eux".
"Ce qui m'effraie vraiment c'est qu'il y a beaucoup de filles mineures là-bas qui sont vraiment irresponsables. Elles sont tellement entraînée dans ce truc et ne comprennent pas les implications de ce qu'elles font, en fait".
ça se pourrait donc, mais HIM se réjouissent du fait que leurs fans sont un peu plus consciencieux: en allant changer les distances pour être proche de leurs idoles.
Un chemin que des centaines d'entre eux ont emprunté est d'orner leurs corps de tatouages du logo du groupe, le 'heartagram'. "Beaucoup de nos fans et amis se sont fait tatoués le heartagram", se vante Linde, "alors Ville avait pensé que ce serait une bonne idée de demander à tout le monde d'envoyer les photos de leurs tatouages pour être ajouté comme illustrations pour l'Edition Spéciale de notre nouvel album 'Dark Light' ", avant de finalement révéler, "je suis le seul dans le groupe qui n'a pas de tatouage heartagram!"
Mais ce ne sont pas seulement les fans et les tatouages qui servent de muse pour HIM. Les relations tempétueuses, les coeurs brisés et des ex-amoureuses amères jouent tous leur rôle dans la production musicale du groupe. Les paroles sont aussi importantes que la musique pour ce groupe, comme 'I Love You (Prelude To Tragedy)' le montre: "I see it in your eyes/ Il feel it in your touch/ I taste it from your lips/ And baby more I love you". Tandis que 'Lose You Tonight' peinds une image plus éclatante du coeur brisé et du désir: "I was waiting for you/ Waiting for you all my life/ I've been crying for you/ Die for you all this time".
Même le mariage et la vie de famille affecte le groupe. Quand tu laisses une jeune famille pour faire des importantes tournées européennes et américaines, ça peut sonner émotionnellement et mentalement et Linde le sait simplement trop bien. "Bien sûr, c'est absolument déchirant de quitter sa famille tout le temps en tournée. Ma fille est si jeune et tout ce que je veux faire c'est la voir. Elle me manque, je lui manque. ça fait partie du métier, malheureusement."
DROGUES
Les pages les plus sombres de l'histoire du rock ont été marqués par des guitaristes qui ont succombés aux dangers de l'alcool et des drogues: Jimi Hendrix étouffé avec son propre vomi aprés avoir pris en une seule fois neuf somnifères Vesparat et amphétamines; Hillel Slovak des Red Hot Chili Peppers mort d'une overdose à l'Héroïne; et Dave Mustaine qui avait laissé tomber Metallica à cause de sa consommation excessive d'alcool et de drogues.
Alors, si vous ne voulez pas finir par traîner de long en large dans différentes réunions des AA et des Stupéfiants Anonymes, comment pouvez-vous précisemment vous relaxer lors d'une tournée? Eh bien, si vous seriez Linde, vous vous installerez avec une boisson et un bon livre. "C'est difficile de se détendre aprés un concert. Tu ne sais pas finir un concert et aller directement au lit, mais si tu commences à boire ou prendre des drogues, ce sera encore pire", avance-t-il. "D'habitude, je prend quelques boissons et je lis un livre ou quelque chose. Mais ce n'est sans aucun doute pas facile."
Pas de changement de ce que Nickelback avaient divulgé dans notre interview du TG142, HIM apprécient se refroidir avec certaines bonnes musiques et se taper quelques coups de Jagermeister, de JD et de coca avant d'aller sur scène. "Nous n'avons aucunes étreintes ou chants de groupe ou quelque chose comme ça", dit Linde. "Le plus souvent, nous mettons seulement de la musique, buvons quelques Jagermeister et parlons de trucs normaux."
Bien que Linde précise la différence entre quelques coups d'échauffement avant de jouer et une session complète de consommation d'alcool. "C'est seulement arrivé une fois, il y a trés longtemps, mais il y a une fois où j'étais trop saoûl pour jouer. Mes bras étaient étendus dans la pièce, je n'aurais pas su jouer quoi que ce soit. Ma limite c'est quelques coups de Jagermeister avant d'y aller, et peut-être quelques bières, mais c'est tout."
ROCK'N'ROLL
Maintenant le bon côté! HIM ont été étiqueté 'love metal' depuis qu'ils ont sortis leur quatrième album du même nom, en 2003. Mais avec un nouvel album 'Dark Light', ce stéréotype devra finalement être perdu. C'est vrai, il y a encore des paroles déplorables et des solos chargés d'émotion en abondance, mais il y a aussi une lourdeur dans leur son qui est bien plus évident cette fois-ci.
" 'Dark Light' a été un album trés facile et naturel à écrire. Il nous a fallu deux-trois mois avant d'entrer en studio, et à peu prés toutes les chansons sont venues en cet espace de temps", révèle Linde. "Nous ne sommes même pas battus sur cet album, ce que nous faisons d'habitude trés souvent quand nous enregistrons. Ce n'est pas tellement que nous nous disputons pour la musique, c'est habituellement des trucs personnels qui fait que nous nous battons. Mais cette fois-ci, ça a été trés facile à faire et tout le monde semblaient se sentir beaucoup mieux. Nous avons une relation proche dans le groupe, et nous avons de bons rapports et nous ne devons pas trouver de compromis pour quelque chose."
Produit par Tim Palmer (Robert Plant, U2), 'Dark Light' a des références rock plus mélodiques qui tout les travaux précédents de HIM. "C'est bien" consent Linde, "cet album est trés guitare électrique. Nous avons donné plus de temps pour des solos de guitare et atmosphère de guitare. Nous avons ces véritables parties lourdes au milieur de presque toutes les chansons de 'Dark Light' ", dit-il, "et elles ont une sorte de son de Metallica en place. Nous pourrions même s'étendre sur cette lourdeur pour les prochains albums."
A part le changement vers un album plus orienté vers la guitare, l'album de 12 morceaux porte encore toutes les empreintes qui définissent chaque album de HIM, qui est quelque chose que Linde tient beaucoup à préserver. "Nous mettons beaucoup de nous-même dans chaque chanson et album, alors ça doit paraître émotionnel" Avec 'Wings Of A Butterfly' faisant surface aussi bien dans chaque playlist des radios et des charts de téléchargement, vous pouvez l'imaginer, c'est intéressant de savoir que les chansons préférées de Linde sur cet album sont peu probable d'être choisies comme singles. " 'Vampire Heart' est vraiment agréable à jouer sur scène, et 'Play Dead' est une belle chanson. La raison pour laquelle j'adore ces chansons c'est parce qu'elles sont tout simplement trés belles."
"Ce n'est pas à cause de la technique, pour moi. ça me dépasse de devoir mettre en valeur ce que je sais faire avec une guitare, tout ça me dépasse. Tout est pour les chansons pour moi maintenant, et de quelle meilleure façon je peux les faire."
Linde peut essayer de minimiser ses compétences à la guitare, mais épluchons le catalogue de HIM (plutôt considérable), et il y a plusieurs exemples évidents de sa somptueuse façon de jouer. "Je suis fier de tellement de chansons que nous avons fait, en tant que groupe, mais du point de vue d'un guitariste, je suis trés fier de 'Our Diabolikal Rapture', de notre premier album [Greatest Lovesongs Vol.666], il y a des riffs trés lourdes, et c'était mes propres riffs. Je suis trés fier de ça. J'ai donné de moi-même dans celle-là."
Formés en Finlande en 1005, HIM ont été dans l'industrie musicale depuis une décennie entière, alors ils ont tout simplement aussi une approche plutôt détendue du processus de compositions. "Eh bien, d'habitude Ville vient avec une chanson et ensuite nous restons bloqué dessus jusqu'à ce que nous trouvons quelque chose dont nous en sommes contents" dit Linde.
"Ville joue de la basse et il est assez bon, ce qui est quelque chose que peu de gens savent. Je ne vais pas lui apprendre à jouer de la guitare électrique, mais il a appris à jouer des cordes et des trucs et il s'en sert pour l'aider à écrire des chansons. Il fait tout le temps des progrés."
Que les compétences de Ville à la guitare feront un jour leur début lors d'un concert de HIM ou non, ça reste à voir, mais Linde n'a aucun doute que sa personne est plus que suffisante pour le groupe. "Je suis le seul guitariste pour le groupe. Je suis le seul guitariste du groupe et j'en suis fier. Je suis le seul guitariste du groupe. C'est toujours compliqué d'avoir un autre guitariste avec qui travailler, je suis trés heureux qu'il n'y a que moi."
Ayant grandi en écoutant les rockeurs au visage peint de KISS (la première chanson que j'ai appris était "Heaven On Fire"), Linde se place encore dans la catégorie la plus traditionnelle des guitaristes. "Je me considère comme un joueur de blues, en premier de tout, surtout quand je joue des solos. Je fais assez bien de rythme aussi. C'est mon boulot de créer ce barrage sensationnel du son en utilisant la guitare", qui est quelque chose que Linde a exceptionnellement bien fait avec son projet solo Daniel Lioneye.
"L'album de Daniel Lioneye 'King Of Rock'n'Roll', de 2004 (edit: je suis assez sûr que c'était en 2002 mais peu importe), c'était moi improvisant tout le temps à la guitare, tout ça a été enregistrer dés la première prise et ça a été achever en peu de jours. Il y a beaucoup de solos et de guitares lourdes sur cet album, qui est quelque chose que j'avais besoin de sortir de ma tête. Ce travail est sûrement le meilleur exemple de qui je suis en tant que guitariste et de ce que je suis capable de faire", dit-il. "La raison pour laquelle j'ai enregistré cet album c'était parce que nous travaillions sur 'Deep Shadows & Brilliant Highlights', et je n'aimais pas la direction que ça prenait - c'était trop pop et les guitares étaient trop douces - alors je voulais aller en studio et lâcher ce que je ressentais avec ma guitare."
Etant un homme admirateur de Gibson SG, Linde aimerait un jour avoir son propre modèle griffé. "J'utilise des guitares Gibson SG - j'ai toujours trois d'entre eux avec moi en tournée - et j'ai des amplis Laney et une pédale Bass Compact. Mais je n'aime pas les Pauls ou des trucs comme ça", avoue-t-il. "Je joue sur des Gibson depuis six ans maintenant, et je suis devenu habitué à eux. Je ne peux pas m'imaginer jouer sur quelque chose d'autres. Quand je suis en studio, je dois utiliser d'autres guitares qui mentent mais en tournée, j'utilise toujours des Gibson SG. C'est trés dur de s'habituer à jouer sur d'autres guitares aprés avoir vraiment été habitué aux SG. J'aimerais avoir ma propre guitare griffé!"
Avec ce souhait en permanence sur sa liste de Noël, et 'Dark Light' vendu par caisse entière, Linde regarde maintenant la tournée à venir de HIM en février avec grand enthousiasme "je n'arrive même pas à imaginer sous quelle pression sera le groupe. Je ne veux pas penser à ce que les autres pensent de nous ou quelle perception ils ont de nous et sentir ce que nous allons devoir vivre lors de la tournée."
"Nous ne faisons pas la fête comme nous le devrions - nous sommes trop vieux. Au début de la tournée, nous sommes toujours impatients mais aprés un moment, c'est 'Oh, va te faire foutre!' donc ce n'est pas toujours sexe, drogues et rock'n'roll. Vous faites seulement ce que vous êtes capable de faire."MERCI au forum http://dark-light.forumactif.com | |
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